Il y a con et con....
Tous les jours, ou presque un con m'écrit. Un vrai con.
Un de ceux qui font la gloire de notre vieil occident humaniste.
Je ne parle pas de celui qui tente de me convaincre de placer largent que je nai pas, ni non plus de celui qui m'expose que Bill Gates, (hein ?), est vraiment le dieu de linformatique pour de vrai avec une âme : celui-là l'écrit plutôt gentiment et, espérons-le, finira par se suicider comme tant d'autres devraient le faire.
Non, il sagit dun con. Un petit con.
Lautre semaine
Le dernier en date m'a fait la morale.
C'est l'artifice principal du con. Entre cinquante et soixante ans, bourré de certitudes et les étagères de la bibliothèque un peu vides : le con quotidien fait la morale sur ce qu'on doit dire, ce qu'on ne doit pas... Sur ce quil faut faire ou quil ne faut pas
Ce qu'on peut lire. Ce qu'il ne faut pas.
Le con quotidien, lui n'a rien lu, ou si peu.
Lautre jour y en a un qui me reprochait de citer Voltaire. Pensez-donc !
Citer celui-là, c'est faire preuve d'un totalitarisme intellectuel des plus abjects !
Le petit con en question m'a appris qu'il a « lu » que Voltaire était méchant. ..Dans le Monde Diplomatique
même ! Le Monde étant pour les intellos ce que Voici est pour les techniciennes de surface
Ah, que navais-je failli avoir l'air con moi-même. Citer cet auteur fasciste ! En layant (un peu) lu ! Quelle petitesse ! Alors qu'il suffirait de lire l'un de ces excellents articles du Monde Diplomatique et surtout, surtout, rien d'autre ! Lautre con qui croyait que Voltaire ce nétait quun fauteuil
Bien entendu, le con, quil soit con hebdomadaire ou con annuel (parfois hélas quotidien, mais prions, prions !) ne se contente pas de faire la morale. Il écrit sur le ton du dégoût et en vient, rapidement à l'insulte. C'est qu'il n'a pas d'argument mais beaucoup de dégoût. Qu'on lui réponde avec délicatesse ou qu'on ne lui réponde pas, il revient à la charge deux ou trois fois. Il lit aussi le Nouvel « Obs ». Hé oui.
et tout bousiller.
Enfin il y a les Cons que l'on aime, ceux auxquels on pardonne toujours, ceux auxquels on voue des sentiments quasi-divins, que l'on sublime et que l'on révère...des cons qui vous emmerdent et vous manquent.
Que vous haissez et après lesquels vous languissez.
Chacun d'entre nous "a" de ces cons-là, comme jadis on avait "ses" pauvres. Ils sont les cons de coeur.
Ce sont les plus dangereux et les plus encombrants, ces cons là. Ils vous envahissent et finissent par vous habiter, sans jamais que vous ne vous y habituiez.
Ah les cons, ces cons-là.
Il est de ces cons, le « tolla ».
La belle affaire.
Ah, le con. Quand je pense que "y en a des qui" doivent le supporter tous les jours ! Qu'il y en a peut-être bien qui vivent avec ? Et en vrai pour de vrai! A chacun sa croix.
Heureusement qu'on peut quand même lui demander l'heure
encore que sil était flamand, alors quil est wallon, il vous la prêterait seulement ou même peut-être bien qu'il essaierait de vous la louer.